mardi 30 novembre 2010

Louboutin par-ci, Louboutin par-là, 3 p'tits tours et puis s'en va...

(Imaginez une musique douce, genre Disney, avec les oiseaux chantant en fond...)

"Il était une fois, dans un pays lointain, une princesse à la longue et soyeuse chevelure dorée comme les blés qui, à l'aube de ses 25 printemps, attendait impatiemment l'arrivée de son prince charmant sur son beau cheval blanc. Lorsqu'il arrivât, il lui proposa un déjeuner en bord de mer sous un soleil éclatant. Après un repas digne des plus grands banquets, il lui offrit une magnifique paire d'escarpins noirs aux semelles rouges, les plus courus du royaume. Elle fut émerveillée par ces souliers et embrassa fougueusement son prince. Mais...le rêve tourna bientôt au cauchemar..."


(Imaginez soudain le bruit d'un disque qui ripe...)


J'ai reçu en cadeau par mon chéri pour mes 25 ans, une magnifique paire de ces escarpins noirs à la semelle rouge si célèbre en taille 36, parce qu'en toute logique, je chausse du 36.

Or, après un essayage, c'est le drame, elles sont trop grandes. A cet instant, je me dis, "marjorie, ne t'inquiètes pas, c'est Louboutin, ils vont te les reprendre sans sourciller". Hé bien, non. Impossible d'après eux, car il y a un accroc (minuscule) sous l'une des semelles. Et si cet accroc est là, c'est que je n'ai pas respecté leur recommandation, les essayer dans un premier temps sur de la moquette ou un tapis. En effet, mais pardonnez mon "erreur", c'était le jour de mes 25 ans, j'étais au restaurant avec mon chéri qui avait sorti le grand jeu, coupette de champagne en bord de mer, et oui, j'ai voulu les passer à peine l'espace d'un instant à ce moment là.


Pour apporter quelques précisions, j'habite Marseille, les chaussures sont venues de Paris depuis la boutique Jean-jacques Rousseau. Elles ont ensuite été renvoyées à la boutique, puis elles me sont revenues après un refus catégorique et des conversations téléphoniques à la limite de l'irrespect et du manque de professionnalisme de la part d'une telle maison.


Après avoir contacté plusieurs cordonniers de Marseille qui travaillent en partenariat avec des chausseurs de luxe, aucune solution n'est envisageable. Il y a en effet trop d'écart entre mon pied droit et mon pied gauche. Et pour mon pied gauche, le plus petit des 2, 2 demi-semelles ne suffisent même pas à le faire tenir dans la chaussure.


Alors, que faire? Les seules solutions selon Louboutin: "Vous n'auriez pas une copine à qui les vendre, non?" "Sinon, vendez-les sur internet!" ou encore "Voyez avec un cordonnier sur Marseille", et le meilleur pour la fin, "Payez-vous un aller-retour à Paris et peut-être que le cordonnier avec lequel nous travaillons ( qui soit dit en passant n'a rien à voir avec le SAV Louboutin puisqu'ils ne veulent rien entendre) pourra éventuellement faire quelque chose..."

Voilà comment une maison censée symbolisée le luxe et le prestige traite un client qui vient de débourser plus de 500€ pour une paire de chaussures dont je ne peux désormais rien faire à cause d'un malheureux accroc et d'une pointure inadaptée à mon pied... Quel comble pour une marque connue pour son galbe parfait...


Au jour d'aujourd'hui, elles sont de nouveau entre les mains de la boutique parisienne car j'ai détecté, qu'en réalité, les chaussures sont défectueuses et parfaitement asymétriques... J'ai exigé un échange...affaire à suivre...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire